Comment être rentable dès son premier investissement locatif ?
Réussir à être rentable dès son premier investissement locatif, c’est un peu comme s’arracher à la gravité. Ça ne s’improvise pas. Vous avez besoin de construire une fusée.
L’investissement locatif demande de la préparation, de la technique, de la persévérance et du courage. Vous rencontrerez des obstacles. Comme moi, vous connaîtrez peut-être des moments de découragement. Ce n’est pas un hasard s’il y a beaucoup d’appelés mais peu d’élus.
Mais si j’y suis arrivé, vous le pouvez aussi. Et vous disposez d’un avantage que je n’avais pas. Vous avez cet article. Il s’agit d’un guide complet qui comporte tout ce que j’aurais aimé savoir quand je me suis lancé. Ce sont mes meilleurs conseils pour tous ceux qui veulent devenir investisseurs immobiliers.
- Qu’est-ce que l’investissement locatif ?
- Pourquoi investir dans l’investissement locatif ? – Mon histoire personnelle
- Les précautions à prendre avant un premier investissement immobilier
Vous êtes prêts ? Commençons par rappeler de quoi on parle.
1/ Qu’est-ce que l’investissement locatif ?
Il s’agit tout simplement d’un bien immobilier qu’on achète pour le mettre en location.
L’objectif, c’est que le loyer couvre le montant des mensualités du prêt bancaire.
Mellonia Academy va un cran plus loin. Nos investissements sont calculés non seulement pour couvrir la mensualité du prêt, mais en plus générer un revenu complémentaire en parallèle de votre métier. Autrement dit, nous cherchons toujours à obtenir le meilleur rendement du bien.
Notre promesse, c’est de vous aider à obtenir de la rentabilité et un amortissement de l’immobilier locatif dès le début.
Pour être totalement transparent, le premier bien que j’ai acheté avec ma femme, Sandra, nous rapporte entre 600 € et 700 nets par mois depuis le début. Croyez-moi, ça vous change la vie. Pour y parvenir, j’ai suivi exactement la stratégie que je m’apprête à vous dévoiler dans ce guide.
2/ Pourquoi investir dans l’investissement locatif ? – Mon histoire personnelle
J’ai choisi de me lancer dans cet investissement immobilier parce que je voulais être entrepreneur. Je n’obtenais pas une reconnaissance à la hauteur de mes efforts dans le salariat. Et je voulais augmenter mes revenus. J’avais rapidement atteint un plafond de verre. Je stagnais.
Je me suis intéressé à divers revenus passifs.
Un revenu passif est un flux de trésorerie régulier qui requiert un minimum, voire aucun effort de suivi de la part de son bénéficiaire. Il s’agit d’une rente, d’un loyer ou d’un dividende.
L’immobilier a résonné chez moi et ma femme. Nos parents faisaient de l’immobilier. J’étais familier avec ça. Je me suis alors formé. J’ai fait le choix de l’investissement locatif pour préparer ma reconversion. Mon objectif était de remplacer mon salaire.
Je suis père de deux enfants, des filles. Je voulais sécuriser mon foyer. Je voulais continuer à leur offrir des vacances. Je ne pouvais pas faire comme si je lançais ma boîte à 25 ans.
Je me suis aussi orienté vers l’immobilier pour les avantages de l’investissement locatif :
- Générer des revenus complémentaires,
- Préparer sa retraite,
- Se constituer un patrimoine qu’on peut transmettre à ses enfants,
- Viser aussi une plus value lors de la revente.
Cependant le principal avantage, c’est ce qu’on appelle l’effet de levier. Vous pouvez investir quasiment sans mise de départ, en demandant un crédit immobilier. Vous empruntez de l’argent à la banque et cet emprunt est remboursé par quelqu’un d’autre (le locataire de votre bien immobilier).
C’est ce dispositif qui permet de devenir rentier avec l’investissement locatif.
Ce n’est absolument pas possible pour d’autres placements comme les actions en bourse ou les crypto-monnaies par exemple.
Parmi les raisons de faire un achat locatif, notons aussi que le risque est différent. L’immobilier n’est pas sujet à la volatilité des cours de la Bourse. C’est aussi un investissement durable. Il répond à un besoin primaire, celui du logement. Il y aura toujours des besoins. Bref, les biens immobiliers sont un placement sûr.
Concrètement, ce que j’aime dans ce modèle d’investissement, les grands avantages c’est que cela continue de tourner même quand je dors.
Chaque année, la valeur nette augmente. Plus les années passent, plus le foyer s’enrichit .L’effet de levier intérressant c’est lorsque les locataires remboursent l’emprunt bancaire tous les mois.Donc je fais grandir mon patrimoine immobilier. Le temps joue en notre faveur.
Comme une bonne bouteille de vin, je bonifie.
Et vous le pouvez aussi. La première chose à faire, c’est de bien se préparer et de ne pas tomber dans certains pièges dangereux.
3/ Les précautions à prendre avant un premier investissement immobilier
Il y a deux aspects à prendre en compte dans la phase de préparation : avoir le bon mindset et faire son bilan patrimonial.
a) Le mindset pour faire de l’investissement locatif
À chaque étape, il y aura des peurs et des freins. Peut-être que vous pensez que vous n’avez pas un salaire suffisant pour investir dans l’immobilier locatif ? Ou vous pensez que c’est trop complexe et que vous n’avez pas les capacités ?
Nous avons vécu ça avec ma femme. Nous rencontrons aussi ces mêmes blocages sur l’investissement locatif lorsque nous accompagnons nos apprenants. C’est la raison qui m’a poussé à inclure un module sur le mindset dans ma formation sur l’investissement immobilier.
Si vous le souhaitez, nous pouvons discuter de votre projet immobilier.
Quand on est père de famille, se lancer dans ce choix d’investissement constitue un gros stress. Psychologiquement, c’est dur de sortir du salariat.
J’étais salarié depuis 20 ans. Je n’osais pas démissionner. J’avais un bon poste, j’étais bien payé. Et j’avais une bonne équipe. J’avais aussi peur de déstabiliser mon foyer. Et en même temps, j’allais chaque jour aux bureaux avec plein de regrets. J’avais l’impression de tourner en rond :
- Sensation d’être emprisonné dans un travail qui est bien perçu socialement, mais qui ne me faisait plus vibrer, et dans lequel je me sentais de moins en moins utile ;
- Sensation de frustration de ne pas exprimer mon plein potentiel. J’avais l’impression d’être en sous-régime avec ce train-train (réunions régulières… pour parler parfois des mêmes choses) ;
- Je me sentais souvent en décalage avec mon entourage.
D’un côté, je culpabilisais ; d’un autre, je me disais que c’était maintenant ou jamais que je devais sauter le pas. Personnellement, je suis passé par plusieurs phases.
Au début, ma femme n’y croyait pas, bien qu’elle travaille dans une banque et qu’elle voit tous les jours ce modèle de projets. C’est toujours l’histoire du cordonnier le plus mal chaussé. C’était un saut dans l’inconnu.
J’ai dû faire beaucoup de démarches pour qu’elle adhère à mon idée. J’ai même pris un rendez-vous avec un expert-comptable. C’est lui qui lui a démontré que c’était possible.
C’est très important d’être aligné au sein de son couple. Un investissement immobilier engage toute la famille.
Une de mes premières leçons : on a toujours tendance à se rabaisser. J’avais des pensées limitantes du genre : ce n’est pas pour moi, c’est pour les riches. Je me suis fait violence et j’ai pris rendez-vous avec mon banquier pour connaître ma capacité à me faire financer. Ça a été une claque. C’était plus que ce que je m’imaginais.
Nous vous recommandons de faire la même chose, si vous avez cette fausse croyance ou si vous avez cette peur du banquier.
La première chose à faire est de passer à l’action pour comprendre l’environnement qui gravite autour de vous. Prenez rendez-vous et faites le premier pas vers votre nouvelle vie d’investisseur. Ensuite, vous allez découvrir le montant du financement immobilier auquel vous pouvez prétendre.
Et ce qui compte particulièrement pour avoir un bon mindset, c’est d’avoir un pourquoi puissant !
Mon pourquoi, c’était que je voulais devenir entrepreneur, être mon propre patron et gérer mon temps comme je le souhaitais. C’est la motivation qui m’a permis de surmonter les doutes.
Votre pourquoi sera peut-être d’arrondir vos fins de mois ou de vivre de vos rentes pour passer plus de temps en famille, faire le tour du monde ou exercer une passion.
Déterminez pourquoi vous le faites. C’est le nord de votre boussole. Et chaque fois que vous avez des doutes, revenez sur ce pourquoi.
b) Faire son bilan patrimonial
Il s’agit de faire un tableau récapitulatif des actifs et des passifs.
Un actif est un bien ou un titre qui possède une valeur économique positive. C’est-à-dire qu’il génère des revenus. Un bien immobilier comme un appartement locatif est un actif. Le locataire vous verse un loyer.
Un passif est un bien qui a une valeur économique négative, c’est-à-dire qui constitue une dépense. Une voiture est un passif, car vous devez payer une assurance, de l’essence, des révisions et des réparations régulièrement.
Un bilan patrimonial consiste à coucher sur le papier ou dans un tableur : ses revenus, ses charges, les biens que l’on possède déjà (par exemple si on est propriétaire de sa résidence principale), les crédits et les dettes.
Le bilan patrimonial permet de faire un état des lieux. Il remplit également deux objectifs essentiels.
D’abord, il permet de déterminer combien de logements il vous faut pour devenir indépendant financièrement.
Imaginons que vous avez besoin de 2 000 euros net par mois pour couvrir vos dépenses.
En moyenne, sur nos exploitations, un débutant peut gagner 400 euros net par mois. Vous pouvez calculer combien d il vous faut pour être indépendant financièrement.
Dans la situation ci-dessus, il faut 5 logements avec 400 euros de bénéfices net par mois pour couvrir les 2000 euros de dépenses mensuelles.
Ensuite, le bilan patrimonial permet de voir si vous êtes “bankable” (c’est-à-dire susceptible d’être financé par une banque). Devenir investisseur immobilier nécessite de passer par la case “emprunt” et d’aller voir une banque.
La banque va faire votre bilan. Donc vous avez tout intérêt à l’avoir fait avant. Ce qui intéresse la banque, c’est le taux d’endettement. Il détermine votre capacité d’emprunt. Plus vous serez crédible en apportant ce genre de documents à votre banquier plus vous gagnerez sa confiance.
Comment le calculer ? Il s’agit d’un ratio entre les revenus et les charges. Le taux d’endettement est fixé à 35 % par le Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF). Il constitue une obligation pour les banques. Mais celles-ci peuvent déroger à hauteur de 20% de leur dossier à ce taux d’endettement.
Si vous disposez d’un revenu de 2000 €, le taux d’endettement équivaut à 700 € de charge et de crédit.
Un des moyens d’agir sur votre taux d’endettement, c’est de rembourser les crédits que vous avez.
Par exemple, nous avions une location avec option d’achat pour une voiture (LOA), soit 300 € de mensualités par mois. Nous avons préféré payer l’intégralité de la voiture pour pouvoir investir plus.
Vous devez rendre votre profil séduisant vis-à-vis du banquier.
Pour vous faciliter la tâche, nous avons créé un modèle dans lequel vous n’avez plus qu’à remplir les cases. Il permet de réaliser son bilan en moins de 5 minutes.
Télécharger notre modèle de bilan patrimonial
À présent, entrons dans le vif du sujet.
4/ Réussir son premier investissement locatif – la méthode en 5 étapes
Une fois que vous avez déterminé votre objectif, vous pouvez vous lancer dans votre 1er achat immobilier pour louer.
Notre méthode se décompose en 5 étapes.
1/ Choisir sa stratégie d’exploitation
Nous recommandons 3 stratégies d’exploitation pour obtenir de la rentabilité dès le premier achat :
- La location courte durée (AirBnB),
- La colocation ou coliving
- L’immeuble de rapport.
L’immeuble de rapport consiste à acheter un immeuble au lieu d’un studio, T2, T3, …. En province, dans les petites villes, on peut trouver des immeubles à partir de 50 000 €. Il y a souvent un budget pour rénover ou rafraichir l’ensemble des logements et des parties communes qui se rajoute.
Au début, on commence généralement par acheter un appartement, pour se mettre en confiance. Il vaut mieux ne pas griller les étapes. C’est un peu comme lorsqu’on fait de la plongée. On ne va pas à 60 mètres de profondeur tout de suite.
Nous recommandons à nos élèves de faire un premier investissement où ils prendront du plaisir.
Pour chaque type d’exploitation, il y a différents types de biens locatifs. Si vous souhaitez acheter un bien pour une colocation, vous chercherez plutôt des grandes surfaces.
Pour exploiter en courte durée, vous pourrez prendre quelque chose de plus petit ( un T2 étant l’idéal en terme de rentabilité/investissement).
Vous pouvez faire de l’investissement locatif dans le neuf, en ayant recours à un dispositif fiscal comme le Pinel. Mais nous recommandons d’acheter des logements dans l’ancien.
Le dispositif Pinel permet de réduire ses impôts. Mais le logement neuf est vendu plus cher que si l’on achète un autre bien dans le secteur. En plus, les loyers sont cadrés par la loi. Entre le remboursement du financement et le loyer encaissé, ça ne génère pas de rentabilité.
La meilleure niche fiscale, c’est le LMNP (Loueur meublé non professionnel). Vous pouvez utiliser ce dispositif pour l’exploitation en courte durée ou la colocation. Pour un guide détaillé sur ce régime, vous pouvez consulter cet article.
2/ Déterminer où acheter
La prochaine étape consiste à trouver le bon emplacement pour son premier investissement locatif.
Vous pouvez acheter dans toute la France ; mais quand vous commencez, nous vous recommandons d’acheter un bien dans une ville à proximité de votre domicile.
Avant de se lancer, il faut étudier le marché. Vous allez prendre en compte plusieurs métriques. La base, c’est le prix au mètre carré. Car quand on fait sa recherche, on a souvent un prix en tête.
Vous pouvez ensuite lancer vos recherches en contactant des agences ou en utilisant les meilleures plateformes gratuites pour la recherche de biens immobiliers à acheter : le Bon Coin, Se loger, Logic Immo et Pap. Vous pouvez aussi ajouter l’extension chrome horiz.io.
Conseil pour trouver des pépites : vous devez chercher à bénéficier du off market. Il s’agit des annonces qui ne sont pas publiées.
Pour accéder au off market, il faut créer son réseau. Quand vous allez visiter des biens, créez la relation avec l’agent immobilier. Expliquez-lui que vous êtes investisseur immobilier (même si c’est votre premier achat !). Faites-lui comprendre que vous ne cherchez pas à faire qu’une seule opération.
L’agent va vous intégrer dans sa liste d’investisseurs. Le but d’un agent immobilier, c’est de revendre rapidement un bien. Ils ne veulent pas perdre de temps. Ça leur coûte cher de mettre des annonces.
Ils ont donc une liste d’investisseurs qu’ils contactent avant de mettre un bien sûr le marché. C’est là que vous pouvez trouver des pépites.
Il est indispensable de dire à l’agent immobilier ce que vous recherchez : “je veux faire une colocation” ou “je veux faire de la courte durée.”
L’agent connaît son secteur. Il va pouvoir vous conseiller. Il va pouvoir dire : “j’ai 3-4 biens qui se prêtent à ça.”
Pour certains de nos apprenants, nous proposons des sessions de coaching. Nous les aidons à se préparer à l’échange avec l’agent immobilier afin d’accéder au offmarket.
3/ Trouver un bien adapté à son projet
Vous partez à présent à la recherche d’un bien immobilier. Vous devez vous exercer à observer le potentiel d’un bien.
Vous observez les photos. Avec l’étude de marché, vous analysez le secteur. Si vous voulez faire une colocation, vous effectuez un relevé des montants des prix pratiqués par les autres investisseurs.
Pour avoir une idée du prix des locations, vous vous mettez dans la peau d’un locataire et vous cherchez des annonces à louer par internet dans la ville où se situe le logement. En consultant une dizaine d’annonces, vous aurez une bonne idée des montants.
Est-ce qu’il y a beaucoup d’offres sur le marché ? Est-ce que ce sera facile à louer ? Ça fait partie des critères de sélection importants pour un bien immobilier locatif.
Pour connaître le niveau de demande locative, consultez le tensiomètre locatif sur le site Locservice. Il suffit de rentrer le nom de la ville ou le code postal. Un outil indispensable pour connaître les meilleures villes pour réaliser son premier investissement locatif.
Une fois que tous les points sont validés, on déclenche une visite.
Vous n’allez pas forcément trouver un bien en parfait état. Nous avons une règle dans notre formation : on achète des mètres carrés et après on regarde ce que l’on peut en faire.
Parfois, on ne trouve pas une bonne affaire. On va la créer.
Par exemple, vous trouvez un bien qui fait 3 chambres, avec un double séjour. Vous pouvez tout à fait faire une 4ème chambre avec quelques travaux. La rentabilité est là.
Par ailleurs, il existe des dispositifs fiscaux en France (comme le Pinel) qui permettent de déduire le montant des travaux de vos impôts.
Gardez toujours en tête que vous êtes un investisseur. Vous cherchez le meilleur rendement. Et vous pouvez aussi utiliser un type de régime avec une fiscalité avantageuse pour améliorer la rentabilité du bien.
L’objectif avec lequel nous accompagnons nos apprenants, c’est de se construire un patrimoine immobilier.
4/ Trouver un banquier et expliquer son objectif.
La dernière étape consiste à trouver le financement.
Il existe deux écoles. Certains investisseurs disent qu’ils vont investir dans leur résidence principale. En réalité, c’est un investissement locatif. Il y a même des petits malins qui demandent un financement à deux banques en même temps.
Ce n’est pas du tout ce que nous recommandons. Si jamais il y a un pépin, vous prenez des risques considérables.
L’autre approche consiste à jouer carte sur table et tout expliquer.
Je ne suis pas partisan de tromper le banquier. Au contraire, je vais chercher à créer un lien de confiance et de partenariat avec lui.
Cependant, tous les banquiers ne vont pas vous suivre si vous parlez de faire un achat d’un logement pour de l’investissement locatif. Je préconise de trouver un banquier (ou un courtier) pro immobilier et même pro investisseur.
Comment faire ? Il n’y a pas de secret. Vous devez prendre des rendez-vous avec de nombreux banquiers. Vous verrez rapidement ceux qui manifestent de l’intérêt pour l’immobilier.
Notre conseil pour le premier investissement locatif : il faut sortir du lot. Préparez une véritable présentation, avec un support papier relié et une version numérique (en PowerPoint ou en Google Slide).
Dans ce dossier vous décrivez le bien, la stratégie d’exploitation, l’étude de marché. On le présente comme un business plan. C’est la même chose.
Vous lui apportez aussi tous les éléments. Photocopie de la carte d’identité, relevé bancaire… L’objectif est de lui simplifier la tâche au maximum. Ça permet de faire la différence avec les 20 autres dossiers qui se trouvent sur son bureau. Il va ensuite appuyer votre dossier auprès de son directeur d’agence.
Le banquier va faire attention aux crédits, à la situation bancaire et à la situation du projet. Il va aussi regarder l’attitude que vous avez. Après tout, la banque s’engage sur 20 ou 25 ans avec vous.
Dans notre formation complète dédiée à l’investissement locatif, on encourage nos apprenants à prendre des financements sur des longues durées, pour utiliser à fond l’effet de levier et pouvoir renouveler les opérations.
5/ Mettre en place la bonne gestion locative
En fonction de l’état d’avancement de l’aménagement du logement, commencez à chercher son ou ses locataires à l’avance.
Cette étape dépend du type d’exploitation que vous avez choisi. Si vous faites une exploitation classique avec un seul locataire, ça va vite. Mettez votre annonce quand les travaux sont en cours et faites des pré-réservations.
Si c’est de la courte durée, il n’y a pas de nécessité d’anticiper. En revanche, vous pouvez regarder avec quelle plateforme vous voulez travailler : Booking, Abritel, AirBnB. Vous pouvez préparer vos annonces en amont.
Il n’y a pas vraiment une plateforme meilleure qu’une autre. Booking fonctionne mieux en province et AirBnB marche bien sûr Paris et l’Ile de France. Je vous recommande de multiplier les partenaires pour avoir une meilleure visibilité et un remplissage plus efficace.
Pour la colocation, il y a aussi des plateformes : le Bon coin, A partager.com, Studapart, Roomlala.
Faites appel à un photographe professionnel. On voit vraiment la différence quand les photos sont faites par un pro. Ils ont des techniques et ils disposent d’objectifs grand-angle qui offrent un bien meilleur rendu. Dans la location courte durée, vous cherchez à faire la différence avec la concurrence.
En colocation, c’est le même principe. Vous devez vous démarquer avec de belles photos et de belles annonces. Pour le texte de l’annonce, vous pouvez utiliser des techniques de copywriting pour que l’annonce donne envie.
Par exemple, faites en sorte que la personne puisse se projeter dans le logement.
Mettre un exemple d’annonce
Une question qu’on me pose souvent : faut-il passer par une agence de gestion locative ? Quelle est la meilleure approche pour gérer votre investissement locatif : seul, en ligne ou agence ?
Je préconise de le faire soi-même pendant une année pour voir un peu ce qui se passe, prendre la température au niveau des colocataires et voir leurs besoins.
Cela permet de se rendre compte de ce que c’est avant de déléguer. Faire appel à une agence vous permet d’assurer la gestion locative sans perdre de temps. En contrepartie, l’agence prend un pourcentage.
Pour la courte durée, au début nous sommes passées par une conciergerie qui n’assurait pas un service parfait au niveau de l’hygiène et la propreté. Cela nous a pénalisés dans les premières notes que nous avons reçues.
Nous avions une note de 4,5 alors que le label de qualité exigeant est à 4,8 et ultra-exigeant, c’est au-dessus de 4,8. Nous avons dû prendre ça à notre compte pour améliorer notre note. Il faut savoir qu’une certaine clientèle ne réserve qu’avec ce label. Or bien souvent, ce sont des voyageurs plus haut de gamme.
Pour la colocation, je vais choisir les colocataires en fonction de la qualité du dossier, la qualité des garants et du feeling lors de l’entretien. Ce sont des étudiants et des jeunes actifs.
Voici le processus pour faire mon choix :
Je fais d’abord attention à la manière dont la demande est faite.
Je regarde comment ça se passe au niveau de l’échange, lorsqu’on leur demande le dossier. Est-ce que la demande est gérée par les parents ? Ou est-ce que c’est le colocataire qui prend les choses en main ?
Nous avons vécu une situation où la demande était gérée par les parents. Au bout d’un mois, le locataire a donné son préavis et est parti. L’année scolaire a commencé et une chambre est vide !
Je demande un dossier complet avec toutes les pièces.
- Photocopie de votre carte d’identité (ou de votre passeport).
- Trois derniers bulletins de salaire (si l’on est salarié) ou deux derniers bilans (si l’on est un travailleur indépendant).
- Justificatif de domicile (quittance EDF, avis de taxe d’habitation, etc.).
La même chose pour le garant.
Pour une location en mode classique, faites attention aux fiches de paie. Est-ce que la fiche couvre trois fois le loyer ?
Si vous souhaitez gérer la location de votre logement locatif facilement, nous vous recommandons de passer à l’étape suivante : automatiser la gestion du bien immobilier locatif.
Vous pouvez automatiser les avis et l’envoi des quittances de loyer. Vous pouvez numériser les contrats de baille et utiliser des outils comme Docusign ou Yousign.
Évitez au maximum de vous déplacer pour les visites. Pour une location, vous pouvez faire faire la visite par le référent de la colocation. Il y a toujours une personne qui sort du lot dans la colocation à qui vous pouvez vous permettre de confier certaines choses.
Nous proposons aussi des visites en vidéo pour les personnes qui ne peuvent pas se déplacer.
5/ Comment réaliser un premier investissement locatif sans apport ?
Comment faire pour ne pas débourser un sou de votre poche dans votre premier achat d’appartement locatif ? Comment éviter d’avoir à faire un apport personnel ?
En trouvant le bon banquier.
Un banquier, c’est un fournisseur d’argent. N’oubliez jamais que le banquier en face de vous n’est pas le seul fournisseur d’argent de la ville. Vous pouvez le challenger.
Nous vous recommandons de chercher quelqu’un qui vous accompagnera dans le projet comme un véritable partenaire.
Je n’ai pas fait d’apport lors de mon premier investissement immobilier. En réalité, c’est le banquier lui-même qui a proposé d’inclure les frais de notaire dans le prêt.
Commencer par un premier investissement locatif ou l’achat d’une résidence principale ?
C’est une question qu’on peut se poser. Est-ce qu’il vaut mieux acheter d’abord sa résidence principale ou plutôt faire du locatif ?
En réalité, ça ne change pas grand-chose au niveau de la capacité d’emprunt initiale.
Soit on est propriétaire de sa résidence principale et on a un crédit immobilier à rembourser (la mensualité du prêt), soit on est locataire et on a une mensualité à payer (charge qui est prise en compte dans le taux d’endettement).
Dans les deux cas, il y a un montant dont on doit s’acquitter qui entre dans le taux d’endettement.
Cependant, la démarche d’emprunter pour un investissement locatif est différente comparé à l’achat de la résidence principale, car c’est un véritable actif. Il va vous générer un revenu. Vous conserverez le même taux d’endettement. Vous pourrez par la suite faire un autre crédit immobilier.
Conclusion
Ne vous découragez pas. Ça m’est arrivé de chercher un bien pendant des mois et je ne trouvais pas. Vous connaissez, l’image de celui qui creuse. Il s’arrête de creuser alors que les diamants sont juste derrière, à deux ou trois coups de pelle.
En suivant la méthode présentée ici et en persévérant, vous finirez par trouver la pépite et générer votre premier mois de revenu.
Certains peuvent ressentir le besoin de se faire accompagner. C’est ce que nous proposons avec Mellonia Academy : un programme complet qui aide les parents à faire l’acquisition d’un premier bien immobilier rentable.
Pour vous aider à « comment être rentable dès son premier investissement locatif » nous vous proposons un diagnostic gratuit de votre projet pour faire le point.